Ne l'appelez pas paresse ou fatigue : c'est ce qu'on appelle dépression, et c'est une lutte continue et silencieuse.

par Laura

12 Mai 2019

Ne l'appelez pas paresse ou fatigue : c'est ce qu'on appelle dépression, et c'est une lutte continue et silencieuse.
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On entend beaucoup parler de dépression, mais cet mal-être psychologique est encore fortement stigmatisé par les préjugés, par la légèreté généralisée. Habituellement associée à des personnes au caractère moins fort et plus sujettes à des fragilités face à certains événements plus ou moins traumatisants de leur vie, la dépression est cependant une maladie qui doit nécessairement revenir au premier plan de la conscience générale.

Parce que la dépression, malgré tout et tous, n'est pas de la paresse, mais un combat permanent.

via scarymommy.com

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Souvent, les personnes qui souffrent de cette maladie sont définies à tort comme étant des personnes qui se plaignent et qui ne sont pas très actives dans la vie quotidienne, incapables d'accomplir avec équité, clarté mentale et énergie psychophysique les engagements de la vie quotidienne. Ce n'est donc pas un hasard si la majorité de ceux qui en souffrent préfèrent se "cacher" sous les couvertures de leur lit, choisissant le sommeil comme remède aux angoisses, aux peurs et aux douleurs qui les affligent et dont ils éprouvent toujours beaucoup de honte à parler. Une véritable lutte quotidienne avec soi-même, contre son propre "moi" intérieur brisé, cherchant désespérément un moyen de le remettre sur pied.

Si la dépression est donc totalement préjudiciable pour la plupart des gens et qu'elle semble être de l'ennui et de la paresse pour sortir du lit, se laver, s'habiller et faire face aux innombrables défis de la journée, elle est tout sauf de la faiblesse.

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La dépression n'est même pas un manque de foi ou de religion, elle est liée à des conflits intérieurs non résolus, qui sont comme une véritable marée qui submerge ceux qui souffrent et essaie de les engloutir. Beaucoup de gens, en écoutant les "plaintes" de personnes moins fortes, ne font que répondre par une réponse encourageante, mais plutôt stérile, "vous verrez que tout va passer", augmentant le sentiment psychologique de solitude vers lequel le sujet glisse de plus en plus vite. Mais il y a une issue.

L'aide concrète des personnes de confiance, des vrais amis qui savent nous comprendre à fond, loin de tout préjugé, ou des personnes hautement qualifiées dans le soutien psychologique, comme les figures professionnelles des thérapeutes ; sont les voies de sortie à suivre. Ce n'est que grâce à leurs mains qu'ils nous tendent tendrement que nous pouvons lentement retrouver le sourire, à trouver timidement un équilibre intérieur et une paix dans notre propre maison, qui manquait depuis si longtemps, trop longtemps.

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