Je ne suis pas folle, je souffre juste d'anxiété

par Baptiste

10 Août 2019

Je ne suis pas folle, je souffre juste d'anxiété
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Souvent stigmatisée comme une pathologie résultant de l'insécurité et/ou d'un trait de caractère trop facilement modifiable, l'anxiété est l'une des plus grandes maladies psychologiques de notre temps. Un vrai monstre qui paralyse qui l'habite, altérant négativement la qualité de la vie quotidienne. Nous ne devons pas juger avec trop de sévérité ceux qui souffrent d'anxiété, nous devons nous mettre à leur place et leur tendre une main amicale, en signe d'aide.

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Qui souffre de cette maladie fréquente a constamment peur de soi-même, de ses propres possibilités, de sa propre insécurité, et par conséquent des dangers du monde extérieur. Chaque décision, petite ou grande, à prendre au quotidien devient un élément suffisant pour paralyser l'état émotionnel des personnes sous contrôle. Dans la plupart des cas, l'anxiété est exacerbée et parfois aggravée par l'état de stress constant vécu par les personnes qui en souffrent : les symptômes externes les plus fréquents sont les crises de panique fréquentes et la peur d'agir.

Lorsque les premiers symptômes apparaissent, ces symptômes ne sont pas si intenses, mais des situations externes telles qu'un travail exigeant, des problèmes économiques ou familiaux ou un partenaire toxique peuvent aggraver la situation émotionnelle déjà fragile.

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Cette situation peut également entraîner des conséquences physiques et psychosomatiques, telles que des maux de tête fréquents, jusqu'à des troubles cardiovasculaires, dus à un mauvais fonctionnement du pompage sanguin dans les artères en raison de fortes crises nerveuses. Bref, l'anxiété constante est un véritable mécanisme de défense que nous activons lorsque nous nous sentons menacés par des dangers extérieurs. Et surtout, non, les personnes qui souffrent d'anxiété ne sont pas folles, elles vivent simplement dans un état quotidien qui ne leur permet pas de vivre leur vie avec sérénité et normalité.

Il ne faut donc pas être trop dur et juger trop facilement ces victimes, elles ne sont ni folles, ni faibles, mais ont juste besoin d'être comprises en profondeur, de sentir une main amicale lui faisant comprendre que tout ira bien et que, avec l'aide d'un expert, elles peuvent lentement revoir le soleil briller chaque jour.

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