À la fille qui a grandi avec un père absent : rappelle-toi que tu mérites d'être aimée

par Baptiste

20 Janvier 2019

À la fille qui a grandi avec un père absent : rappelle-toi que tu mérites d'être aimée
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L'enfance est une phase fondamentale dans la vie de chaque personne, celle où se construisent les orientations fondamentales de la vie future d'un adulte. En ce sens, la relation que les filles développent avec leur père est fondamentale : de cela dépendra l'image d'elles-mêmes et les relations qu'elles pourront établir avec les hommes.

C'est pourquoi grandir sans père est très difficile ; mais celles qui ont malheureusement dû s'en passer - pour quelque raison que ce soit - ont dû découvrir en elles une force incroyable, qui leur permettra de surmonter toute difficulté.

via thoughtcatalog.com

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pixabay

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Le vide que laisse l'absence d'un père dans le cœur de sa fille est immense, et pèse tellement que cela le brise et fait ressentir une certaine culpabilité pour ce manque. Il est important de ne pas se donner la faute, car cela amène à penser que l'on ne peut pas être aimée.

Quelle que soit la raison de son absence, une fille doit toujours se rappeler que cela n'a rien à voir avec elle, qu'il n'y a rien qui cloche chez elle. Elle doit savoir qu'elle peut être aimée, parce qu'elle compte.

Une conscience qui est obscurcie par la douleur atroce que l'on ressent, mais qui, précisément en vertu de cette souffrance, devient possible et vraie. En fait, quiconque lutte pour ne pas succomber à la douleur, sera récompensé par la force de l'esprit et du courage, et sera capable de résister et de sortir indemne des nombreuses difficultés de la vie. "Bats-toi pour toi-même, parce que tu vaux ; et tu vaux parce que tu as la force de te battre pour toi-même."

Il faut donc accepter le mal que l'on ressent dans son cœur, et non le cacher : regardez-le en face, reconnaissez-le et dites-lui : "Je suis plus forte".

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Nous ne devons pas avoir peur d'aimer et d'être aimées : c'est normal que cela arrive, que nous soyons tentées de nous refermer sur nous-mêmes, c'est un mécanisme d'autodéfense - de ne plus être blessées - mais il est inutile et nocif. Seul l'amour du prochain, de la vie, est capable de remplir et de donner sens à son existence. Et les autres sauront reconnaître la valeur d'une personne qui a souffert, combattu et surmonté cette douleur ; d'autres sauront comment vous aimer.

Nous devons d'abord nous aimer les uns les autres et nous ouvrir au monde, afin de nous donner la possibilité d'être accueillis dans le cœur des autres.

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